Exposition : Jean Rostand
64250 Cambo-les-Bains
Descendant d’une famille lettrée immensément célèbre, Jean Rostand rejette dans sa jeunesse la littérature, héritage trop lourd pour le fils de l’auteur de Cyrano de Bergerac et de la poétesse Rosemonde Gérard. Avec plus de 90 livres entre 1919 et 1975, il est pourtant devenu un immense écrivain qui a marqué toute une génération et qui fut aussi célèbre que son père.
Enfant passionné de biologie, il devient un des plus grands vulgarisateurs scientifiques. « C’est un savant qui écrit bien mieux que personne » dit de lui André Maurois. Ce talent lui vaut d’être élu à l’Académie française en 1959.
Jean Rostand cherche aussi à mettre en garde contre les progrès de la science. Il s’inquiète du pouvoir destructeur du nucléaire pour l’humanité tout en étant conscient qu’il faudra « l’accepter un jour pour suppléer les autres sources d’énergie en voie de tarissement ». Il fustige tous les fanatismes, les injustices et exhorte avec passion à être pacifiste.
En mars 1970, Jean Rostand confie : « Je sais très bien qu’il y a en moi un peu de romantisme à la Cyrano. « Ne pas monter bien, peut-être, mais tout seul ». Je suis un vieil enragé. Je ne sais quel est chez moi la plus importante de ces deux passions : justice sociale ou biologie. Je crois qu’elles sont aussi fortes l’une que l’autre. »
L’exposition à la maison Assantza présentera de nombreux documents présentant l’œuvre de Jean Rostand, dont les planches du « Bestiaire d’amour » publiées en 1958. Les textes de Jean Rostand traitent des relations amoureuses chez les animaux avec les dessins de Pierre-Yves Trémois.
Conférence « Jean Rostand, deux passions : justice sociale et biologie », dimanche 20 septembre à 15h30 à la Maison Assantza.
Du mardi au samedi de 14h00 à 18h00.
Entrée libre